Cherche compagnie

... Rosaly entra dans la taverne, elle avait envie de s'amuser et ne savait que faire de ces temps de pause. Elle avait donc décidé d'aller boire un peu à la taverne du troll assoupit. À comparer la taverne des trois balais l'endroit et plutôt malpropre et lugubre. Divers tête de trolls ornaient les murs d'une couleur foncé. Bref, Rosaly alla s'asseoir au bar et commanda une bière. Une fois sa bière arrivée elle paya le prix et commença à boire jusqu'à ce qu'elle se rende compte que son professeur de sorts était là. Elle se demanda s'il l'avait aperçu avec sa bière dans les mains. Mais ne s'en formalisa pas. Elle lui sourit et lui dit bonjour

Rosaly sourit à l'expression de son enseignant. On aurait dit qu'il était intrigué qu'un ou une élève le salue et lui parle. Non mais, ils n'étaient pas des animaux en cages. Ils étaient enseignants et avaient tout autant le droit de sortir que les élèves. Elle se leva et alla vers Briand

"Bien, très bien. Et vous monsieur, comment allez-vous?" demanda-t-elle

Elle le regarda et demanda en pointant le tabouret à côté de celui-ci

"Vous permettez?"

Elle se glissa doucement sur la tabouret et le remercia d'un sourire amical

"Merci beaucoup" dit-elle en prenant une gorgée de sa bière

Elle jeta un coup d'oeil aux alentours et ajouta

"Vous aimez ce bar?"

Question probablement stupide mais comme il n'était jamais venu à Poudlard il n'avait jamais connu les trois balai. Le meilleur bar que Rosaly n'avait jamais vu de sa vie. Même plus beau qu'ici

Rosaly sourit quand il lui parla des bières. Elle ne pu tout de même s'empêcher de rougir. Il avait défénitivement vu sa bière

"En fait, j'apprécie bien la bière moi aussi" dit-elle en réponse à son affirmation

Puis elle bu deux trois gorgées avant de répondre toujours souriante

"En fait professeur, mes parents sont morts il y a longtemps."

Ça ne lui dérangeait plus d'en parler. Bien sûr ils lui manquait mais ce n'était plus comme avant

"Et ma grand-mère, celle qui prenait soin de moi, est décédée quelques mois après que je fut devenu majeure" ajouta-t-elle toujours joyeuse.

Elle pouvait bien paraître d'une méchante fille de ne pas être plus triste que cela, mais elle avait appris à vivre avec cela.

Rosaly eut un sourire,

*Question typique* pensa-t-elle.

Toutes les personnes à qui elle parlait de ses parents lui posaient la question

"Non, je les aimais énormément mes parents. En tout cas ma mère je l'aimais. Mon père me détestait et c'était réciproque." dit-elle calmement ne perdant toujours pas son sourire chaleureux

"Mais les jours ont passés et j'ai 21 ans maintenant. J'en avais environ 9 quand elle est morte. Quelques mois plus tard, mon père m'a abandonné pour refaire sa vie avec une autre moldue. Il est encore vivant mais je n'ai jamais tenter de le retrouver" ajouta-t-elle pour répondre au regard indicateur de son enseignant.

"La mort de ma grand-mère m'a profondément touchée tout comme celle de ma mère, mais j'ai passé par dessus et depuis ce jour je vis seule dans ma maison." dit-elle pour conclure sa petite histoire

Puis en souriant toujours et en riant elle ajouta

"Non je ne suis pas le genre de personne qui tuerait ses parents"

Le sourire de Rosaly se dissipa quelques peu, elle trouvait dommage que certaine personnes aie plus de difficulté à tourner la page. Elle avait aussi eu de la misère à oublier mais elle avait réussit.

"Comment se fait-il que votre mère n'aie jamais vous parler de votre père?" demanda-t-elle curieuse

puis elle ajouta

"Vous l'avez rechercher pendant plus de 5 ans pour de vrai? C'est une très belle preuve de courage et de persévérance professeur"

Rosaly l'écouta attentivement tout en prenant deux bonnes gorgées de bière. Et lorsqu'il termina son récit elle prit la parole et dit:

"C'est certaine qu'il y avait une raison pour laquelle elle ne voulait pas vous parler de votre père. Et sûrement une très bonne raison. Car une mère ne cache la vérité à son enfant que pour ne pas le blesser. "

Elle bu une autre gorgée, fit signe au serveur de lui servir une autre bière et ajouta

"Mais vous savez, il ne faut jamais abandonner. Comme aurait dit ma mère, il faut croire en la beauté de nos rêves. Bien sûr que pardonner, oublier et tourner la page est adnurable. Mais, le fait de ne jamais abandonner ses rêves est encore plus admirable. Vous, vous recherchez votre père depuis plus de cinq ans, vous voulez le retrouver votre père et bien que vous ne sachiez rien de lui vous persister. Si ce n'est pas une marque de courage je ne comprends plus rien" dit-elle en prenant la nouvelle bière que lui tendait le barman.

Elle sortit son porte-monnaie et déposa les mornilles et les noises sur le comptoir pour que celui-ci puisse les prendre.

"Vous trouvez votre père admirable et c'est très bien, car bien que vous ne l'ayez jamais vu, vous avez espoir de le retrouver. Alors je ne vois pas ce qui a de mal à ça." ajouta-t-elle en souriant